Selon la loi, chaque copropriété se doit d'avoir une instance gérant ses finances et son administration. Elle peut prendre deux formes principales qui vous seront présentées dans le texte ci-dessous. Vous y trouverez également un rappel des missions qui lui sont attribuées, ainsi que des précisions au sujet du mandat accordé. Vous disposerez ainsi d'un maximum d'informations afin de trouver le rêve de tout copropriétaire, à savoir un syndic moins cher tout en étant performant !
Les syndics non professionnels
Vous pourrez également parfois le trouver sous l'appellation de syndics bénévoles. Dans ce cas de figure, les copropriétaires désignent l'un d'entre eux, via un vote à la majorité, pour lui confier le mandat du syndic de copropriété. Il convient également de préciser que le conjoint d'un copropriétaire peut également être élu pour prendre en charge cette responsabilité.
Bien entendu, il s'agit d'une activité qui demande un maximum de disponibilité. Elle sera donc peu compatible avec une activité professionnelle intense ou une vie sociale particulièrement bien remplie. Aussi, bien que la loi n'impose rien sur ce point, il est préférable de choisir une personne à la retraite pour occuper une telle fonction. Vous devez également bien prendre conscience qu'être syndic bénévole requiert des connaissances diverses et variées tant sur le plan légal que financier ou technique.
Dans la pratique, il faut tout de même reconnaître que peu de propriétaires optent pour une telle possibilité. Il s'agit pourtant d'une forme de syndic simple, ne nécessitant pas d'importantes démarches administratives pour être mise en place. Un tel syndic à la carte se retrouve le plus souvent à la tête de petites copriopriétés au sein desquelles l'esprit collaboratif domine.
Les syndics professionnels
Dans la majorité des cas, on préfère se tourner vers des cabinets composés de professionnels pour qui, une telle gestion n'a désormais plus de secret. Certains de ces cabinets se voient confier plus d'une centaine de mandats. Autant vous dire qu'un tel cas de figure requiert une grande organisation pour éviter les erreurs.
Ce sera aux copropriétaires de décider du cabinet. Deux stratégies sont alors possibles. Mieux vaut-il s'adresser à un cabinet à taille humaine, avec lequel les échanges devraient être facilités ou bien à une structure disposant d'un savoir-faire indéniable en la matière mais gérant simultanément un nombre important de contrat ?
N'hésitez pas à comparer les offres des cabinets afin de sélectionner celle qui sera le mieux adaptée à votre configuration et à vos attentes. Il est également fortement recommandé de prendre connaissance des avis concernant le syndic en ligne. Quoiqu'il en soit, prenez le temps de la réflexion, c'est primordial !
Quelles sont ses missions ?
Tout d'abord, le syndic de copropriété endosse le rôle de représentant légal du syndicat de copropriétaires, qu'il pourra aussi représenter devant la justice si nécessaire. Il dispose donc seul du droit de l'administrer et d'en gérer les finances. Il s'occupe également du bon état des parties communes de l'habitation (hall d'entrée, escaliers et ascenseurs notamment) ainsi que des divers équipements tels la connexion à fibre ou la réception de la télévision numérique terrestre. Dans la plupart des cas, il dispose même d'un compte bancaire séparé distinct de celui des syndicats des propriétaires, prouvant ainsi qu'il s'agit effectivement de deux entités bien distinctes.
La loi lui impose également d'établir chaque année le budget prévisionnel de la copropriété. Il met également à jour la fiche synthétique de l'immeuble (document de référence regroupant l'ensemble des données financières et techniques du bâti) et son carnet d'entretien technique. Il est également responsable du suivi des demandes de travaux et des différents chantiers, ainsi que de la gestion des archives. Enfin, lui seul est en capacité de faire appliquer le règlement intérieur des copropriétaires et les décisions prises durant l'assemblée générale.
Le mandat
Une fois les contours du mandat défini, copropriété et syndic vont se lier par contrat. Vous n'aurez aucune difficulté à trouver des contrats types sur le web. Restez toutefois vigilant car son contenu est soumis au respect d'une stricte réglementation. Il doit notamment préciser la durée du mandat (avec les dates de début et de fin), les conditions d'exécution de la mission ainsi que la rémunération prévue.
La durée du mandat peut être de trois ou d'une année seulement. Elle doit nécessairement avoir été approuvée par l'assemblée générale des copropriétaires via un vote à la majorité absolue. C'est également la même chose en ce qui concerne le renouvellement du mandat. Chacune des deux parties disposent du pouvoir de rompre le contrat. Si l'initiative est conduite par syndic de copropriété, elle doit prévenir les propriétaires au moins trois mois avant la tenue de l'assemblée générale annuelle. Pour l'autre cas de figure, la loi impose aux copropriétaires de prévenir les syndics au moins trois mois avant l'échéance légale du contrat.